Aménagements raisonnables
Tout élève en situation de handicap (physique, sensoriel, de déficience intellectuelle, avec des troubles de l'apprentissage ou du comportement, avec une maladie chronique) a droit à des aménagements raisonnables dans l'enseignement. Il s’agit par exemple des troubles suivants : bégaiement, daltonisme, dyscalculie, dysgraphie, dyslexie, dysorthographie, dysphasie, dyspraxie, Haut Potentiel Intellectuel, syndrome d’Asperger, syndrome dysexécutif, du trouble de l’attention avec/sans hyperactivité (TDA/H), etc.
Toute demande d’aménagement raisonnable doit être accompagnée d’un diagnostic établi par un spécialiste (médecin, logopède, etc.).
Dans l'enseignement, les aménagements pour un élève peuvent prendre différentes formes :
matériels (accessibilité des locaux, utilisation d’un outil informatique pour compenser les difficultés scolaires liées à un trouble, etc.) ;
pédagogiques (relire à voix haute des consignes avec l’élève, lui laisser plus de temps lors d’une évaluation, etc.) ;
organisationnels (grille-horaire spécifique à l’élève, etc.).
Ces aménagements sont pris en fonction des besoins de l'élève afin qu'il puisse accéder, participer et progresser sur un pied d'égalité avec les enfants n’ayant pas de difficulté particulière. .
Il ne s'agit donc pas d'avantager les enfants bénéficiant d’aménagements raisonnables mais de compenser les désavantages liés à son trouble et à un environnement inadapté.